1. Différences de pouvoir calorifique
Le pouvoir calorifique du CO (monoxyde de carbone) est d’environ 283 kJ/mol ou 3,0 kWh/m³. Cela correspond à peu près au pouvoir calorifique de l’hydrogène. Le gaz naturel (méthane) a en revanche un pouvoir calorifique plus élevé, d’environ 890 kJ/mol ou 11,1 kWh/m³.
Comparé à ces deux combustibles, notre combustible obtenu présente un avantage considérable : il est brûlé avec l’oxygène pur obtenu lors de la fission.
2. Combustion de CO avec de l’oxygène pur
Comme nous brûlons le monoxyde de carbone (CO) avec de l’oxygène pur (O₂), il n’y a pas d’azote comme « suiveur » dans la réaction. Toute l’énergie issue de la combustion peut être directement convertie en chaleur utilisable.
Il en résulte une meilleure efficacité thermique, car il n’y a pratiquement pas de pertes dues au réchauffement des gaz inactifs.
3. Aucune perte d’énergie
La combustion du gaz naturel s’effectue avec l’air ambiant. Celui-ci ne contient qu’environ 20% d’oxygène et 78% d’azote, qui doit être chauffé en même temps, bien qu’il ne contribue pas lui-même à la réaction de combustion.
Une partie considérable de l’énergie est donc perdue, car l’azote absorbe la chaleur de la combustion et la transmet à l’environnement sans être utilisé.
Conclusion
- La combustion de CO avec O₂ est particulièrement efficace, car elle utilise de l’oxygène pur et n’entraîne donc pratiquement aucune perte.
- L’énergie thermique produite peut être investie à presque 100% dans le processus.
- L’entrée de CO₂ n’a lieu qu’une seule fois, au démarrage du cycle thermique.
- C’est sur cette part que porte l’achat de combustibles fossiles.
- Le besoin en certificats CO₂ diminue de manière significative.
